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La dernière substance de la réalité est la transformation.
Les photographies de Pavel Brunclík sont une exploration analytique du processus de création des métaphores : l'un réfère à l’autre en passant par encore autre chose, un paysage sauvage se réfère aux vagues, pour passer à la danse par la suite, la photographie à l'image, l'abstraction à la figure, mais ce qui leur est commun reste anonyme. Parce que les noms appauvrissent s'ils ne sont pas complétés non par une vision mais par une expérience visuelle.
Quand nous disons que les vagues dansent, ce n'est pas une figure de style - toute cette série démontre clairement comment l'un devient l’autre. Et de même, une forme reconnaissable émerge d'une substance qui constitue la texture de tout ce qui est visible, bien que nous ne la voyions pas à l'œil nu car il s'agit d'une substance en mouvement. La vie réside dans ce que nous considérons comme inanimé et vice versa. Cependant, cette mobilité du matériau à partir duquel la réalité est créée ne devient évidente que lorsque nous essayons d'avoir toutes les photographies et images de Brunclík sous nos yeux en même temps.
prof.Miroslav Petříček, Dr.
